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Jusqu’en 1914, six navettes quotidiennes transportaient le charbon, ainsi que les voyageurs et des mineurs. Ultérieurement, avec l’extension de la mine vers l’est, le transport du charbon vers la gare se fit par des camions qui traversaient l’agglomération.

De 1923 à 1934, après l’épuisement du puits principal, une briqueterie remplaça temporairement l’extraction du charbon. Une partie de la cheminée de cette briqueterie, d’une hauteur de 25m (35m à l’origine), est encore visible.

05 chemineeCheminée de la briqueterie

Lorsqu’en 1943 on découvrit, vers l’est, des gisements à fleur de terre, l’entrée du puits Marthe fut recouvert d’une dalle et servi d’aire de lavage aux camions de la T.S.E.[1] qui amenaient le charbon du site d’extraction de Chez Lameix au site de traitement de la Lande.

06Le puits Marthe

En 1868, un géologue aurait déjà dit qu’on avait du charbon, sous les pieds, et ce sont des scouts, dit-on également, qui auraient été à l’origine de cette découverte. Le gisement se trouvait à quelques mètres du sol, et l’effleurait parfois (jusqu’à à 60 centimètres). On pratiqua alors l’exploitation à ciel ouvert, la première en France.

Cinq sites de production furent ouverts dont l’un de cinq hectares. De gigantesques pelleteuses extrayaient le charbon qui était remonté par des camions et stocké dans des trémies. Puis des galeries inclinées, appelées descenderies, partirent de ces sites : l’extraction devint donc mixte, à la fois à ciel ouvert et souterraine. (voir photo page4)

L’artisan de cette renaissance fut Vincent de Montgolfier, qui, de plus, s’intéressa à la petite cité en faisant installer le chauffage central dans la mairie et les écoles, construire un stade, une bascule, édifier la place de la poste.

La mine fut fermée le 1er avril 1958, non à cause du manque de charbon, mais à la suite de la mauvaise gestion de l’entreprise qui l’exploitait, et qui fut mise en faillite. 117 mineurs se trouvèrent sans travail.

Le maximum de 359 mineurs avait été atteint en 1951. Certains habitaient avec leur famille dans deux cités, les Grandes et les Petites Casernes, les autres se logeaient dans toute la région, en particulier à Saint-Dizier-Leyrenne et à Bourganeuf.

Chaque année, le 4 décembre, Bosmoreau fête la Sainte Barbe, patronne des mineurs, des pompiers et des artificiers, au cours d’un repas où se retrouvent les anciens mineurs, hélas de moins en moins nombreux.

Après la fermeture de la mine, les sites à ciel ouvert furent rapidement transformés en lacs, qui appartiennent aujourd’hui à des propriétaires privés.

A l’initiative et sous la direction de M. Daniel Boueyre, maire de la commune, un musée a été installé dans les anciens locaux de l’école.

 07 mairie ecoleL’élégant ensemble de la mairie et de ses écoles

Très bien conçues par Mme Liliane Spinger, première adjointe, sept salles d’exposition retracent les deux siècles d’exploitation de la houille. Des documents, panneaux explicatifs, photos, outils, matériels divers, illustrent les différentes périodes de l’exploitation ainsi que le travail et les conditions de vie des mineurs (Le premier métier de France, dit une affiche !).

Une salle de maquettes permet aux visiteurs de visualiser l’activité de la mine à différentes époques de son exploitation.

[1] - Compagnie des travaux du Sud-Est, propriétaire de la concession de 1951 à sa fermeture en 1958.

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Commentaires   

+1 # EGLOFF 27-06-2021 18:00
Bonjour,
y a t'il quelque part la liste des mineurs tués ou disparus ?
Mon grand père y serait mort entre 1947 et 1953
Merci de votre aide
Vivinet
# Pierre OMBROUCK 10-12-2019 22:37
Par contre, si quelqu'un sait quand est arrivée cette machine à Bosmoreau et si elle y a servi au jour* avant d'être exposée, merci de le faire savoir ici.
*Déblaiement d'un terril ou autre..
Pierre
+1 # Pierre OMBROUCK 01-11-2019 22:41
Re...
Inutile de photographier la plaque, j'ai eu l'occasion de la voir et si elle n'est pas d'origine, elle ne correspond pas non plus à celle que ce constructeur apposait sur son matériel. Les inscriptions sont erronées, ce qui ne permet pas de situer sa date de construction qui doit remonter au milieu des années 50, mais sa provenance est bien des HBNPC et plus précisément de Lens ou Oignies. Pierre
# gege 01-11-2019 23:22
quoi qu'il en soit, merci Pierre pour ces informations
Bien cordialement
# pierre1942 04-05-2019 15:34
Ce locotracteur est un Berry 3735 à moteur diesel Piquand PT2 de 30 ch et provient des Houillères du Nord/Pas de Calais dont il porte le numéro d'inventaire 5405.
Si quelqu'un peut relever le n° de construction à 3 chiffres qui se trouve juste à côté du siège, cela permettrait de déterminer sa date de construction, laquelle n'a rien à voir avec celle de l'agrément de 1952 qui ne concerne que son dispositif antidéflagrant.
Merci d'avance - Pierre

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