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VISITE DU COLLÈGE DES BERNARDINS Paris 5e – 20, rue de Poissy – 75005 Paris

les 21 janvier et 7 février 2011

Michel Levendi architecte, guide officiel du collège des Bernardins vous narrera les vicissitudes de ce bâtiment classé monument historique en 1887.

  • Sa construction en 1247 sur le modèle des abbayes cisterciennes.

  • Pendant plus de quatre siècles, le Collège des Bernardins contribue au rayonnement intellectuel de Paris.

  • Après la révolution française le Collège des Bernardins deviendra prison pour les galériens, puis utilisé comme entrepôt. A partir de 1845 et jusqu’en 1995 une caserne de pompiers et enfin un internat pour l’école de police.

  • Le bâtiment est racheté à la Mairie de Paris en 2001 par le Diocèse de Paris, afin d’offrir à la ville un projet culturel audacieux, au service de l’homme et de son avenir.

Pierre Muller Conducteur de travaux, appareilleur de pierres a été un acteur dans la restauration de cet ouvrage. Nul n’est mieux placé que lui pour nous parler des prouesses techniques et technologiques qui ont été mises en œuvre pour réaliser ce nouveau chef d’œuvre qui a obtenu en 2010 le prix «  du patrimoine culturel de l’Union Européenne ».

Une Entreprise d’origine Creusoise spécialisée dans la restauration des monuments historiques a participé aux travaux.

 

Quelques photos de la visite

Présentation de Jacques Catinat

J’habite l’esprit village du douzième arrondissement de Paris où l’on sait rendre hommage au passé, à l’architecture, à l’artisanat et aux commerces.

Avec les amis de la Creuse j’ai visité l’école cathédrale des Bernardins à Paris cinquième.

Ca fait du bien de retourner au collège et de retrouver le cœur de Paris ;

ça fait du bien cette ambiance abbaye du cistercien qui baigne dans le chrétien ;

ça fait du bien d’entendre ces témoins de grands travaux dignes de Martin Nadaud ;

ça fait du bien de participer à une organisation sans faille du beau du bon du Bonnet ;

ça fait du bien d’exister sans voir le temps passer ce passé dont le présent ne peut se passer ;

ça fait du bien d’en parler en paix etc’est juste le bienfait de l’Histoire.

Précision pour monsieur l’architecte et internet : il y a bien une autre abbaye de cette époque en Creuse qui s’appelle abbaye de Bonlieu : entre Peyrat la Nonière et Saint Priest d’Evaux, sur la route qui vous mène de Chénérailles à Mainsat, juste avant le pont de Bonlieu village.

J’ai traîné par là, domaine privé, hélas sans grand intérêt vu de l’extérieur ; mais revenons au Saint Bernard, dont on n’abusera pas du tonneau mais dont on admirera le cellier.

Ah ces piles ces piliers ces colonnes ces poteaux

Ces voûtes ces croisées cette nef immense cette sacristie !

Nous nous sommes vus embarqués, non pas dans la barque silencieuse de Pascal Quignard mais en se laissant porter, « ça peut le faire » comme disent les ados et ça l’a fait.

La France a des artisans, des ressources, des talents que l’on ne connaît pas assez ; merci René Bonnet de nous les faire connaître.

Hommage à monseigneur Lustiger et à tous les amoureux de la tradition au sens noble.

Evêque d’Orléans, nommé archevêque de Paris en 1981, succédant à Monseigneur Marty ; de son vrai nom Aaron Jean Marie, élu à l’Académie Française en 1995 au fauteuil Decourtray,

Créé cardinal par Jean Paul II deux ans plus tard, démissionnaire en 2005 pour raison d’âge et de maladie, monseigneur dira « ils feront ce qu’ils voudront ». Saint Bernard n’aura pas à rougir et beaucoup moins que le boulevard Saint Germain.

Rappelons que l’homme de la cathédrale notre Dame de Paris ne supportait pas la médiocrité ; les Bernardins nonplus, etce fut une tradition sans rupture pour les maçons entre autres artisans, et ce sera comme il l’aura voulu «le centre de rayonnement culturel de l’église catholique».

Paris ne s’est pas fait en un jour,dit-on, mais en deux ou trois ans les Bernardins ont ressuscité.

Rien d’austère dans cet espace modulable. Quelles conditions de travail pour se sublimer, et quel beau métier que l’architecture au service de l’homme dans sa plénitude !

Je n’ai plus l’âge des séminaires mais j’irai aux conférences et débats :

L’esprit du lieu est encore là, du cellier aux combles, veillé par les rosaces.

Le sous sol, le poids de la pierre, l’air et la lumière, ont été domptés par le travail et l’ascèse.

Soyons aussi élégants que cette architecture, merveille de légèreté et de polyvalence.

Soyons aussi sobres que ce décor d’études qui ne peuvent conduirequ’à la sagesse, la quête de chacun d’entre nous.

Hommage encore au Président Marcel Gauchet, philosophe et historien, celui à qui l’on doit l’expression de la « fracture sociale » en 1994. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont « La religion dans la démocratie » et « Un monde désenchanté ».

Merci les amis, merciPrésident, vos sorties sont aussi réussies que votre amitié.

 


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